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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 17:37
Il est des amours parfaites, indispensables et indiscutables.
Certes, la beauté est un puissant aimant, mais l'amour le plus profond n'est-il pas celui qui est inspiré par la reconnaissance ?



Je t'aime pour tes rondeurs et ton galbe parfait

J'apprécie Ô combien tes formes généreuses
J'adore ton accueil et ta chaleur aimables


Je t'aime pour tu ce que tu m'offres
Je raffole de tes dons variés et si indispensables
Je te vénère pour ta fidélité et ta constance


Je t'aime quand tu valses autour de lui dans ta robe bleue
Je suis heureux de te savoir toujours dans cette course folle
Je goûte les plaisirs de ta ronde insensée


Je t'aime quand tu grondes et te mets en colère
Je m'enflamme avec toi quand tu trembles d'effroi
J'attends bien patiemment que ton courroux s'apaise


Je t'aime quand tu souffles le vent et que je récolte la tempête
J'admire le rouge orangé de ton justaucorps
Et la turquoise de ton tutu quand tu danses
Je m'affole dès que tu souffres ou que tu prends un coup de froid


Je t'aime quand tu nourris ta famille nombreuse
Je pleure et j'enrage quand je vois qu'on t'exploite
Je bondis quand je m'aperçois qu'on te vole... ton or noir


Je t'aime tant Ô ma Planète Bleue
Dont certains ont entrepris le viol et le saccage.

Je t'aime, terre-océane de mes ancêtres
Je voudrais tant que mes petits-enfants
Puissent te trouver plus tard aussi belle qu'avant
Tu es notre vaisseau spatial commun dans l'univers fractal.


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             La Planète Bleue et l'Afrique terre de tous nos ancêtres

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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 17:17
Petite Epistre au Roy


En m'esbatant je faiz Rondeaux en rime,
Et en rimant bien souvent je m'enrime;
Brief, c'est pitié d'entre nous Rimailleurs,
Car vous trouvez assez de rime ailleurs,
Et quand mous plaist, mieulx que moy rimassez,
Des biens avez et de la rime assez.
Mais moy, à tout ma rime & ma rimaille,
Je ne soustiens (dont je suis marry) maille.
Or, ce me dist (ung jour) quelque Rimart:
Viença, Marot, trouves tu en rime art
Qui serve aux gens, toy qui as rimassé?
Ouy vrayement (respondz je) Henri Macé.
Car voys tu bien, la personne rimante,
Qui au Jardin de son sens la rime ente,
Si elle n'a des biens en rimoyant,
Elle prendra plaisir en rime oyant;
Et m'est advis que, si je ne rimoys,
Mon pauvre corps ne serait nourry moys,
Ne demy jour. Car la moindre rimette,
C'est le plaisir où fault que mon rys mette.
Si vous supply qu'à ce jeune Rimeur
Faciez avoir ung jour par sa rime heur,
Affin qu'on die, en prose ou en rimant:
Ce Rimailleur, qui s'alloit enrimant,
Tant rimasse, lima et rimonna,
Qu'il a congneu quel bien par rime on a.
Clément MAROT


Ça rime à rien
_____________

Ah la rime !

Allah rime
Avec Bouddha

La rimaye qui s'ouvre sous tes pas
Et l'arrimeur qui trime et ça rime à rien

Le rimailleur qui fait rimer poison
Avec poisson
La rime ailleurs qu'à la fin du vers
Le verre de trop qui rime à quoi
J'en reste coi (comme Valentine)
Elle avait de tous petits ..... tons
Que je reluquais à tâtons
La rimenton
Le menton qui hoche
Dans le plan vertical
Pour faire hocher de la tête
Ou opiner du chef
Le menton de Hoche
Un officier une tête
Il faut bien un chef
La discipline étant la force
Majeure des armées
Dit-on. J'en reste désarmé

Et là  les bras m'en tombent
J'irai gratter sur vos tombes
À Tombelaine tombe la laine
Je tombe de sommeil
Et m'endors au soleil
D'où l'érythème
Mais l'héritier t'aime
Et l'Érythrée traîne sa misère bohême
À perdre haleine

À quoi ça rime tout ça ?
Ce sont des mots sans but
Des mots des rues
Dégouasés par un Gavroche
De poche.
Je l'arrime à mon chariot d'étoiles
Et soudain nous quittons la toile.
Vraoummmh...boum c'est le big bang
Chouette on va retrouver le petit Prince
Et Ali Baba là-haut sur leur tonneau...

Promis, demain je rime à l'envers
Je verre à l'enrime
Ni rime ni raison
Ni arêtes ni poisson
Dichotomie de la versifaction
Didactique de la confrontation
Piment si doux de la passion
Pilule amère de la version
La plus noire de nos amours
La plus sinistre des alentours

Materne-moi belle Isabelle
Ma fleur andalouse trop belle.
Je me rends. Oui je succombe
Je retourne avec joie dans ma tombe.

Goublin


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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 15:54


                      Suivons Thor jusqu'au bout de la nuit...



 
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  LES OIES DU CHÂTEAU DE PIROU
Le site du normand, Magène
(Cliquer sur ce lien)


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Les pirotes





Il existe sur les bords de la mer, entre Coutances et Lessay, un château nommé Pirou, dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Maintenant au milieu d'une plaine aride, nue, exposée au vent de la mer, jadis il était entouré de hautes forêts. C'est un fait dont M. de Gerville a trouvé la preuve dans les anciens titres dans la Châtellenie. La cause probable du changement dans la nature du terrain est le rapprochement de la mer qui incontestablement, depuis un temps immémorial, dévore par degré les rivages de la presqu'île du Cotentin, et dont les vents, comme il est notoire sont si funestes à la croissance des arbres. Quoiqu'il en soit, voici ce qu'un auteur du siècle de Louis XIV, connu sous le nom de Vigneul-Marville, et le savant Bullet, dans son Dictionnaire Celtique, nous racontent qui arrivait de leur temps au château de Pirou, fait singulier que le premier déclare tenir du seigneur de ce château même.

 Au printemps de chaque année, une grande quantité d'oies sauvages, venant des marécages voisins, s'abattaient dans les cours et les fossés du château pour y faire leurs petits. Les habitants avaient soin de préparer à ses hôtes des nids commodes avec de la paille. Pendant leur séjour, ces volatiles parcouraient avec la plus grande familiarité le château et les jardins. Quand les petits étaient assez forts pour voler, toute la colonie disparaissait en une nuit sans qu'on s'en aperçut, et c'était pour jusqu'à l'année suivante. Voilà ce que nous trouvons attesté comme une chose constante et vérifiée. Maintenant voici, d'après les mêmes auteurs, l'histoire merveilleuse bâtie sur ce fondement et qu'avait conservée une tradition locale d'une ancienneté indéfinie.
 Lorsque les Normands, nos ancêtres, sous la conduite du brave Rollon, faisait la conquête de la Neustrie qui leur fut concédée plus tard par le Roi de France, il se trouva un château qui, le dernier de tous, résista à leurs efforts ; c'était le château de Pirou, bâti par la puissance des fées, et d'une telle force que les Normands désespéraient de s'en emparer autrement que par la famine. Ce fléau ne tarda pas effectivement à tourmenter la garnison.
 Les Normands jurèrent que, dussent-ils y périr, ils ne partiraient pas de là que cette redoutable forteresse ne fut prise.

Un matin, ils sont surpris de ne plus entendre aucun bruit dans l'intérieur du château ; pas un homme n'apparaît ni sur les remparts, ni sur les tours, ni aux croisées. Ils ne doutent pas d'abord que ce soit un piège, et se gardent bien de monter à l'assaut.
 Plusieurs jours s'écoulent et toujours même silence. Et enfin, ils se décident à escalader les murs qui étaient d'une prodigieuse hauteur, et ils entrent dans la place.
 Ils n'y trouvent pas une âme ; je me trompe, il y avait un vieillard couché malade à l'infirmerie, qui n'avait pu suivre les autres, et qui raconta aux Normands comment la garnison s'était enfuie miraculeusement...


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Le château de Pirou

 La magie était cultivée de père en fils, par les seigneurs du château, qui en conservaient les livres très précieux. Quand les assiégés avaient vu qu'ils manquaient de vivres, et qu'ils seraient bientôt forcés de se rendre, ils s'étaient transformés en oies sauvages et envolés par dessus les remparts.
 Les Normands se rappelèrent alors qu'effectivement la veille du jour où un silence général avait commencé à régner dans le château, ils avaient vu plusieurs volées d'oies s'élever au dessus des toits, puis allaient s'enfoncer et disparaître dans les forêts et les marécages voisins. Mais on ne songe jamais à tout, quoiqu'on soit magicien.
 La métamorphose avait été très bien opérée, mais on n'avait pas prévu comment, une fois hors du danger, on reprendrait la figure humaine. Plus de livres alors, plus de moyens même d'articuler une parole. Force fut donc aux malheureux de rester, sous leur nouvelle forme, habitants des marais.
 Quand les Normands eurent embrassé la religion chrétienne, tous les livres magiques du château furent brûlés ; par conséquent moins d'espérance que jamais pour les malheureuses victimes de la métamorphose. Seulement, chaque année, cette race infortunée de volatiles revient visiter son ancienne patrie.

 Tel est le récit que, de génération en génération, on répétait dans le manoir féodal de Pirou. Si l'histoire doit être une image des siècles passées, les fables merveilleuses qui ont obtenu crédit rentrent dans ce domaine et peignent souvent mieux les hommes qu'une froide et sèche énumération de noms propres et de généalogies.

J. COUPPEY - in Annuaire du Département de la Manche (1835)
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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 15:49

The show must go on
Le rebouteux



Certains destins tragiques commencent parfois comme des contes de fées...
Certains lecteurs seront peut-être touchés...


   Paul, Amédée, Bienaimé était un "poussin de haie". Né en 1904, il n'avait donc jamais connu son père et Rosine, sa pauvre mère n'avait que dix sept ans lorsqu'il vint au monde.
   Très vite, on s'aperçut qu'il avait une jambe plus courte que l'autre et ce handicap ne s'estompa jamais. Il apprit à marcher en boitant et fut vite affublé du surnom de "Bancroche" par ses petits copains, charitables ici comme partout ailleurs.
   Paul avait un visage d'ange, des cheveux blonds bouclés et des yeux bleus, d'un bleu si pur qu'on aurait cru voir l'entrée du Paradis…
Pendant que Rosine allait à sa journée pour gagner le pain quotidien, sa grand-mère Édélie faisait l'éducation de Paulo. Oh, bien sûr, il allait à l'école, au village de Doville, mais elle lui apprenait ses secrets, ses remèdes de bonne fâme, les vertus des plantes ainsi que des pratiques d'Étenclin désavouées, condamnées mais tenaces. Édélie avait encore la réputation d'une 'guérisseuse'. On n'avait plus le droit de dire le mot "sorcière"…depuis le procès de 1668 qui avait tant défrayé la chronique…
   Dès qu'il eut atteint ses dix huit ans, Paul fut très vite connu et reconnu pour son savoir-faire et ses dons à soigner le mal. Il devint rebouteux, guérisseur, magnétiseur. Sa réputation se répandit vite bien au-delà du canton.
   Mais, à partir de 1939, du fait de la guerre, son succès devint un triomphe !

   Bien sûr, il n'avait pas été mobilisé à cause de son infirmité, mais les patientes étaient nombreuses à venir le consulter pour un zona, une conjonctivite, des maux de tête persistants ou bien sûr une luxation, une entorse ou même une fracture.

   Les douleurs abdominales étaient - avec les rhumatismes - sa spécialité. Les gens disaient que Paul avait le don de toucher & guérir…
   À la fin de la guerre, un riche parisien, qui avait fait fortune dans la vente des armes, racheta l'abbaye de Blanchelande. Il fit procéder à des travaux car les lieux avaient été occupés sans ménagements par les troupes allemandes. Lors du nettoyage de l'étang, on retrouva treize cadavres d'enfants très jeunes, de nouveau-nés… L'affaire fit grand bruit dans toute la région !
   Mais Paul, pendant ce temps, avait toujours autant de succès. On venait à présent le voir de très loin. De petits autocars et de nombreux taxis amenaient des clients à son officine. Le bouche à oreille fonctionnait à merveille.
   Un jour, la fille du député du coin vint consulter le rebouteux pour une méchante entorse qui la faisait souffrir cruellement. Paulo réduisit le dommage, la toucha et lui concocta un traitement naturel à base de plantes qu'il cueillait lui-même dans les collines et dans les marais.
   Hélas, le cas de la jeune fille s'aggrava sérieusement. Il fallut l'hospitaliser d'urgence. Les radios et tous les examens révélèrent qu'elle avait de multiples micro-fractures et des lésions épouvantables.
   Le sous-préfet fut informé. Le Procureur de la République se dérangea et une enquête révéla que la gamine n'était pas la première victime du "rebouteux peu scrupuleux". Des dizaines de patients étaient restés infirmes, estropiés, invalides à la suite des manipulations effectuées par Paul.
Les langues se délièrent...

   Une femme de quarante cinq ans finit par révéler que, pendant la guerre, elle avait été "touchée" par le guérisseur pour des maux de ventre et… qu'elle s'était retrouvée grosse quelques mois plus tard. Son mari, prisonnier de guerre en Poméranie...
... n'en avait rien su bien entendu ! Mais le fruit de ces soins attentifs avait été jeté dans l'étang de Blanchelande. Elle n'était pas la seule…
Beaucoup de gens se mirent à parler, à jaser, à médire puis à calomnier peut-être. On en vint à découvrir ainsi que le père de Paul Amédée n'était autre que le curé de Varenguebec. On apprit que les douze autres mères infanticides étaient alors des jeunes filles de quatorze à dix sept ans. Bien d'autres manipulations et turpitudes du rebouteux se révélèrent jour après jour. On s'aperçut surtout qu'il était devenu immensément riche.
   Ce jour de janvier 1953, les gendarmes vinrent le chercher chez lui. Ils trouvèrent des quantités fabuleuses de billets de banque plus ou moins récents, mais de valeur nominale variée (les tarifs avaient augmenté sensiblement…)
   À la suite d'une enquête fort longue et fort pénible, le jugement de la cour d'assises fut prononcé : une peine de 30 ans.
   À sa sortie de prison, à l'automne 1983, il n'y avait personne pour l'accueillir. Sa grand-mère était décédée depuis longtemps et Rosine, après avoir essayé vainement par deux fois de se suicider, était morte de honte et de chagrin. Paul se retrouva seul à Doville…Le curé de Varenguebec avait été interné à l'hôpital psychiatrique de Pont l'Abbé. Il était mort lui aussi, deux ans après l'incarcération de Paul.
Le lendemain de sa libération, c'est Jean-Luc qui l'a découvert dans son jardin. Il se balançait…

Mélancobucolique



Odeur de foin fraîchement coupé, de terre labourée, de rosée sur l'humus...

Dans nos campagnes même le silence a une odeur. Si, je vous l'assure, une odeur de solitude...

Paul se balance d’avant en arrière.
Un oiseau siffle au-dessus de sa tête, mais la brise d’ouest se lève et le bruissement du vent dans les feuilles du vieux chêne le surprend. Le passereau apeuré s’envole jusqu’à la haie de buis entourant le puits et se faufile gracieusement à travers les épines des buissons pour se poser sur la margelle en pierre.
Un chien aboie dans le lointain, il est certainement en train de courir derrière le renard qui rôde près du village depuis plus d’une huitaine, demandez aux poules, elles vous en parleront.

Paul se balance d’arrière en avant.
Le petit village est calme, presque trop. C’est à peine si l’on perçoit le murmure des quelques postes de télévision encore allumés. Le ronronnement d’une automobile se perd derrière la colline tandis que le chien s’est fait plus silencieux, il est fort probable que monsieur Goupil se soit montré encore une fois bien plus malin que lui.
Le vent tombe, laissant la place à un silence pesant rompu de temps à autre par l’appel désespéré d’un grillon bien solitaire.

Paul se balance d’avant en arrière.
Le gémissement d’une vache prête à vêler s’élève de la ferme. Des volets s’ouvrent, des portes claquent et des pas précipités se dirigent vers l’étable. Dans peu de temps arrivera la fourgonnette du Marcel, vétérinaire dans le bourg voisin, et c’est une nouvelle vie qui verra le jour dans le sang et la souffrance.

Mais Paul s’en fout, il se balance d’arrière en avant, et la corde grince dans la nuit.
                                                                                                                                           
                                                                                                                                        Jean-Luc Renouil

                                                                                                                                                  (La Réunion)

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6 mai 2007 7 06 /05 /mai /2007 14:58
MARCEL GAUCHET FAIT LE POINT SUR LA SITUATION POLITIQUE DE LA FRANCE AU DÉBUT DE L'ANNÉE 2007




Première séquence vidéo :
Gauchet développe non sans humour les événements que la tournure sociale actuelle génèrent comme les sans abri du Canal Saint Martin porté avec compassion par les Don Quichotte saltimbanques médiatiques, le film "Indigène" qui fait prendre des décisions politiques et tout cet environnement qui fait que les médias de divertissement prennent en réalité les affaires en mains dans un marasme français général.
Arrivent les deux principaux protagonistes des élections présidentielles pour lesquels Gauchet donne quelques petites clefs de lecture de leur position qui sont assez savoureuses...


Deuxième séquence :
Finalement, le but serait de réconcilier les Français avec la politique, mais la "démocratie participative" n'est pas une méthode de la conduite politique valide, juste un symbole.
Il faut se souvenir que la poiltique, c'est la rhétorique et qu'il y aura des choix à faire. Il ne peut s'agir que d'une clarification des données. En effet, les Français en sont très demandeurs car en 2002 ils ont été frustrés d'une véritable élection et la dernière échéance remonte à cet égard à 1995.
La voie de l'image en fait plus que les discours est devenue le seul langage politique qu'entendent les électeurs. Cependant, pour un président de la République il y a nécessité de gouverner au centre, comme l'a fait Jacques Chirac, même peut-on dire au centre gauche...

Troisième partie :


Fin de l'entretien :

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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 15:59
La Calabraise aux yeux de braise
A remis son chapeau sur sa tête
Elle a sauté joyeusement sur la glaise
De sa Calabre en air de fête

En imaginant ces Normands de Hauteville
Ses ancêtres de bientôt mille ans
Qui se pressaient à la conquête de la ville
Qui l'a vue naître il y a moins de quarante ans

Le souffle de la mer transporte le souvenir
Vieux de plus de neuf siècles, de la la conquête inutile
Des fils de Tancrède qui ne songeaient qu'à se réjouir

D'une éphémère gloire avant d'aborder la Sicile.
Mais aujourd'hui, la Calabraise a retrouvé sa terre
Et elle danse sous la pluie d'orage, dans le tonnerre.

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 LA PREUVE...


L'automne nous fait cadeau de ses dernières fleurs

Que l'on cueille à pleines brassées

comme un coucher de soleil en gerbe

avec

même s'il fait encore étonnamment doux

l'haleine froide de l'hiver

déjà sur la nuque


...
Se dépêcher de vivre la lenteur

 

 

des pétales et des odeurs

emplir les yeux et les oreilles

 des silences et des couleurs

...
Au creux de la main

le bouquet

comme nous

perd peu à peu ses forces

pour le sourire d'une belle
© L C-M

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 17:20
    Un texte qui est le début d'un ouvrage assez récent pour réjouir les amoureux du Nouveau Monde...
Quel est le titre du livre et le nom de l'auteur (qui a quand même obtenu le prix fémina il y a quelques décennies !)
QUI  EST-CE ? C'est dans  ..............................   ........................... ?


   "C'était un jour où, plus que les autres, l'Amérique me manquait, au point que je me sentais, dans le Vieux Monde où je suis né et où je vis, en manque du Nouveau. En exil. Des merveilles depuis le matin entraient en moi, sortaient de moi, revenaient, rapides à la façon des nuages que le vent prend en chasse, merveilles fiévreuses puisées à mes voyages américains et que la mémoire, qui les avait retenues, activait, là dans la forge des souvenirs dont elle poussait soudain les feux mais je reconnaissais d'autres images, à venir et à vérifier celles-là, toutes issues de mes lectures, de mon savoir, de ma voyance, de ma méditation, appréhension et impatience des choses d'Amérique. Faucon Pélerin a surgi à ce moment où tant de richesses eussent pu me submerger...
   De toutes les images qui me font une vie intérieure, le faucon pélerin est celle peut-être que je j'aime le plus... Celle dont j'ai le plus besoin, en Europe. Un jour, voici longtemps, mon esprit happa l'oiseau, qui depuis lors ne cesse de m'habiter. En moi son nid, ses erres, ses pinces...
Mystère Faucon Pélerin. Les autres me traversent mais lui, son aire est en moi."
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 14:19
Voici un bref extrait d'un roman dont je vous demande quel est le titre ainsi que le nom de son auteur.




"La nuit était décidément très chaude et A.............. ressentit encore l'impression de vertige qui l'avait saisi peu avant d'arriver chez lui. Sa vue se brouilla, il en vint à perdre l'équilibre et faillit tomber de sa chaise. Quand il se fut remis d'aplomb et que son esprit fut redevenu lucide, il se leva, alla ouvrir les trois grandes portes-fenêtres du salon et fit quelques pas sur la terrasse entourant la maison. Il resta un moment à contempler les lumières de la ville et, un peu plus loin, la masse opaque du Centre. Même la nuit ne parvenait pas à rafraîchir le désert.
A.............. n'avait pas d'enfants et n'éprouvait nullement d'en avoir depuis le départ d' Anna.... Pourtant, cette prédiction le rendait heureux. Sans doute se dit-il un peu plus tard -  fut-ce la raison pour laquelle il décida de poursuivre la conversation.
Il revint dans la moiteur du salon et s'installa de nouveau devant la console. Il relut attentivement tous les textes qui s'étaient inscrits depuis le début. En son absence, lautre avait questionné :
 - Vous êtes toujours là, Professeur ? Vous êtes encore là ?"
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 13:56
Dites moi qui a écrit ce texte et quel est le titre de l'ouvrage, s'il vous plaît...


"Dans l'espace des marchandises, ce n'est pas seulement la parole qui est séparée d'une situation vivante. Tableaux et visages, paysages et musiques, rites et spectacles, les événements de toutes sortes sont indéfiniment reproduits et diffusés par les livres, la presse, la photo, les disques, le cinéma, la radio, les cassettes, la télévision, hors de leur contexte d'émergence. Multiplié par les médias, emporté par mille voies et canaux, le signe est détérritorialisé.
Avant l'enregistrement du son et la radio, la majeure partie de l'humanité n'avait jamais entendu que les musiques de sa nation, de sa région, et toujours en liaison avec une circonstance particulière : chants de travail ou d'amour, seguedille ou bourrée, chansons de fête ou cantique religieux. Avant la photographie, le cinéma et la télévision, les images étaient attachées à des lieux, à des occasions, à des saisons. Désormais, les signes sont déliés. Le Territoire séparait la chose du signe, mais pour mieux les réarticuler par l'arbitraire de la convention, de la loi, de l'État. Sur l'espace des marchandises, les flux des signes courent sans frein. La coupure a si bien fonctionné que la transcendance ne fait plus lien.
L'écriture avait permis une analyse du discours, une réification des mots, une première décontextualisation du langage. Les médias opèrent une décontextualisation massive et généralisée de tous les signes qu'aucune transcendance ne vient plus réguler.
La sémiotique du Territoire distinguait la chose de sa représentation. Sur l'Espace marchand ou médiatique, il n'y a plus vraiment de chose, de référent, d'original. La monnaie continue à circuler en l'absence d'étalon-or. La mélodie écoutée à la radio ou enregistrée sur le disque n'a jamais été chantée telle que je l'entends : ce n'est qu'un effet de studio, cela n'existe que dans la sphère du spectacle. La presse et la télévision créent l'événement, produisent la réalité médiatique, évoluent dans leur propre espace plutôt que de nous envoyer les signaux des choses mêmes. La référence ne renvoie qu'à la médiasphère. Le grand magasin du signe, ou le Spectacle, devient alors une sorte de surréalité par quoi toute parole ou toute image doit passer si elle prétend avoir quelque efficacité."
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 11:56
Voici comme promis, la première d'une série de cinq énigmes :
De qui est ce poème ?
 
LA MER


Ainsi qu’une prairie au printemps sous la brume
La mer s’épanouissait en pétales d’écume
Et papillons géants qui tournent et se penchent
Les mouettes dans leur vol effleuraient ces fleurs blanches


À l’horizon fume le soleil rouge
Pareil à quelque tas broussailleux d’herbes rousses
Qui finit de brûler dans l’ombre
À petites secousses…

Là-bas aussi par où le ciel vient se confondre
Dans la nuance de l’eau
Les mâts des bateaux
Ont l’air de faner sur les roches
Le foin des nuages qui s’effilochent…

Ainsi qu’une prairie au printemps sous la brume
La mer s’épanouissait en pétales d’écume.



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