24 janvier 2006
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17:43
Une BD décapante va voir le jour au festival d'Angoulème :
L'affaire du voile par René Pétillon
"Après avoir expédié son plus que douteux détective, Jack Palmer, enquêter en Corse, René Pétillon le ramène à Paris pour élucider une nouvelle affaire, "l'Affaire du voile".
Madame Clara Pelerin, dentiste stressée, le charge de retrouver sa fille Lucie, disparue subitement. Elle se serait convertie à l'islam le plus radical, voilée jusqu'aux yeux et aurait changé de nom pour s'appeler Yasmina Fatwa.
Jack enquête chez les marchands de tapis de prière avec boussole incorporée indiquant la Mecque, dans les hammams (se trompant bien sûr et y introduisant une mixité mal venue), chez les imams des plus modérés aux plus fondamentalistes (l'un se glorifie d'avoir des fidèles à Guantanamo, l'autre se plaint de la concurrence, lui qui n'en a qu'à Fleury-Mérogis) et finalement dans une bizarre école coranique pour jeunes filles voilées, observant tous les jeûnes même les facultatifs.
Evidemment, Jack a tout faux. Quant à l'auteur, il brouille les pistes et multiplie les quiproquos, se moque doucement des uns comme les autres: les bobos ayant perdu de vue leurs enfants ne sont pas épargnés. Toutefois, Pétillon ne s'est pas "lâché" comme il le fit avec "L'enquête corsse" il y a trois ans. C'est moins outré, moins jubilatoire aussi, plus réservé, plus subtil et peut-être plus précautionneux dans la dérision."
(Albin Michel éditeur. Sortie le 24 janvier. 56 pages couleurs. 12,50 euros)
Qu'on se le lise !...
Oops ! dans le courrier des lecteurs de mon quotidien préféré (obligatoirement préféré puisque je n'ai pas le choix) j'ai retrouvé ce petit pavé écrit par mes soins en réponse à un petit texte de Mme O. B. qui trouvait le foulard islamique (hidjab) parfaitement à sa convenance dans les lieux publics où les femmes pouvaient porter cet ornement selon elle sans inconvénient pour les autres usagers...
L'affaire du voile par René Pétillon
Madame Clara Pelerin, dentiste stressée, le charge de retrouver sa fille Lucie, disparue subitement. Elle se serait convertie à l'islam le plus radical, voilée jusqu'aux yeux et aurait changé de nom pour s'appeler Yasmina Fatwa.
Jack enquête chez les marchands de tapis de prière avec boussole incorporée indiquant la Mecque, dans les hammams (se trompant bien sûr et y introduisant une mixité mal venue), chez les imams des plus modérés aux plus fondamentalistes (l'un se glorifie d'avoir des fidèles à Guantanamo, l'autre se plaint de la concurrence, lui qui n'en a qu'à Fleury-Mérogis) et finalement dans une bizarre école coranique pour jeunes filles voilées, observant tous les jeûnes même les facultatifs.
Evidemment, Jack a tout faux. Quant à l'auteur, il brouille les pistes et multiplie les quiproquos, se moque doucement des uns comme les autres: les bobos ayant perdu de vue leurs enfants ne sont pas épargnés. Toutefois, Pétillon ne s'est pas "lâché" comme il le fit avec "L'enquête corsse" il y a trois ans. C'est moins outré, moins jubilatoire aussi, plus réservé, plus subtil et peut-être plus précautionneux dans la dérision."
(Albin Michel éditeur. Sortie le 24 janvier. 56 pages couleurs. 12,50 euros)
Qu'on se le lise !...
Oops ! dans le courrier des lecteurs de mon quotidien préféré (obligatoirement préféré puisque je n'ai pas le choix) j'ai retrouvé ce petit pavé écrit par mes soins en réponse à un petit texte de Mme O. B. qui trouvait le foulard islamique (hidjab) parfaitement à sa convenance dans les lieux publics où les femmes pouvaient porter cet ornement selon elle sans inconvénient pour les autres usagers...
OUEST-FRANCE du mardi 9 septembre 2003 (Courrier des lecteurs)
Mais quelques jours plus tard, je recevais avec étonnement une lettre d'un lecteur de Vannes postée au centre de tri de cette ville 48 h plus tard. En voici le contenu :
Comme quoi il apparaît clairement que dans un texte, quel qu'il soit, on ne ponctionne que ce qu'on a voulu y voir ! Sacré Émile !
Hélas, je n'avais pas son adresse pour lui répondre, sinon je me serais fait un plaisir de lui préciser ce que j'entendais réellement par "les vertus supposées de nos grand-mères"...
Finalement, ce n'est pas si facile de transmettre les mèmes que l'on veut puisque tout dépend de l'état & de la tournure de réceptivité des destinataires...
Hélas, je n'avais pas son adresse pour lui répondre, sinon je me serais fait un plaisir de lui préciser ce que j'entendais réellement par "les vertus supposées de nos grand-mères"...
Finalement, ce n'est pas si facile de transmettre les mèmes que l'on veut puisque tout dépend de l'état & de la tournure de réceptivité des destinataires...
N'est-il pas ? ;o))
Du vent dans les voiles